11 Mai 2016
Parfois je me dis comment j'aurai fait si je n'avais pas rencontré l'amoureux. Même si nous ne vivons pas ensemble, je sais qu'il est là un peu loin mais il est là. Pendant notre pause déjeuner on s’écrit, les soirs on s'écrit et certains soirs on se téléphone, les week-end et vacances on les passe ensemble. Je ne suis pas seule.
Je suis persuadée que je n'aurai pas eu ce peps, ce dynamisme que j'ai avec lui. Je reste convaincu que j'aurai eu des phases de dépression.
Est ce que je serai arrivée à demander de l'aide psychologique ? Je pense que oui, car la dépression me fait peur.
S'il ne ferait pas partie de ma vie, je pense que les week-end et les semaines auraient été longue et les jours sans Minipuce auraient été plus difficile à accepter. Au bout de 5 ans, j'ai toujours du mal à me faire à cette séparation, quand elle part chez son papa j'ai toujours un pincement au cœur, mais c'est importante pour elle comme pour moi qu'elle passe du temps avec lui.
Cette absence est surtout difficile en période hivernale où l'on sort moins, où la nuit tombe plus tôt. Même si les semaines sans elle passent vites, je m'occupe l'esprit et je sais que c'est momentané que le week-end je retrouve l'amoureux.
J'ai eu une petite phase de dépression qu'en j'ai découvert le pot aux roses pendant ma grossesse et je n'ai pas du tout envie de revivre cela. Je dormais tout le temps, je pleurais, je restais dans le noir sans bruit, sans voir personne c'était facile en plus car ma famille n'habite pas vers chez moi et mes amis j'en avais peu c'était beaucoup des connaissances en commun et on sait qu'en cas de séparation dans un couple, les amitiés changent.
Si je dois retraverser un jour une période de déprime, j'irais cette fois, consulter un psychologue car je ne suis plus toute seule, je dois penser à Minipuce.